Quel ampli basse choisir ? Suivez le guide !

N’oubliez pas que votre instrument va chercher du bas (entre autres) en termes de fréquences et qu’il vous faudra une certaine puissance pour confortablement diffuser le tout si vous jouez en groupe avec un batteur à la frappe généreuse et des guitaristes déjà solidement installés dans les médiums. Cette même puissance est bien entendu moins nécessaire si vous êtes seul à la maison.

Pour simplifier, il vous suffira de 20 à 30 watts pour jouer de la basse à la maison et de 100 à 300 watts pour le jeu en groupe. Cet ordre de grandeur se précise, bien évidement, selon vos besoins, le lieux où vous jouer et la technologie que vous allez sélectionner. Pour cela, laissez-nous vous conseiller avec ce guide ! :)

Si vous vous orientez vers une solution "Stack" ampli + enceinte(s), la puissance et l'impédance doivent être des critères de choix aussi importants que la couleur sonore recherchée. Consultez notre partie du guide dédiée à la configuration Stack basse pour choisir la bonne puissance !

Pour jouer à la maison, une faible puissance suffit largement. Si des petits combos (environ 30 watts) ont beaucoup séduit les musiciens à une époque, les progrès techniques, notamment dans le domaine du numérique, ont donné naissance à de surprenants modèles « mini », dits de bureau ou de salon au rendu bluffant, surtout en termes de graves alors que les haut-parleurs utilisés possèdent un diamètre ultra-réduit. Un rendu qui s’est affiné avec le développement de la technologie d’émulation d’amplis et d’enceintes, qui offre de très bonnes performances au casque ou sur des écoutes de studio quand ce n’est pas un de ces mini-combos qui diffuse le son par lui-même.

Découvrez tous nos amplis basse

Si vous jouez chez vous, pas besoin d’une grosse puissance, encore moins d’un gros ampli qui prenne de la place. De nouveaux modèles adoptant la technologie numérique prennent à peine plus de place qu’un petit poste radio. Outre leurs formats réduits, ils sont presque tous équipés de plusieurs émulations d’amplis et d’enceintes qui vont vous aider à trouver le son qui vous convient en deux ou trois manipulations. Une grande partie d’entre eux se voit équipée de prises USB, du Bluetooth, voire des deux, qui vous aident à gérer de très nombreux paramètres (réglages d’amplis, choix des modèles, gestion des effets…) et transforment ces petits cubes malins en interfaces numériques pour s’enregistrer directement sur ordinateur ou tablette. Si la diffusion des graves ne sera jamais celle d’un gros modèle (petite puissance et enceintes mini oblige) le son obtenu au casque ou relayé via une console et / ou des écoutes de studio va en surprendre plus d’un.

En dehors d’une utilisation en salon ou en chambre, ces petits amplis servent aussi beaucoup en voyage, certains pouvant être alimentés par piles ou fonctionnant sur batterie rechargeable. On a souvent croisé ces modèles en coulisses lors de concerts, qui aident les musiciens à s’échauffer tranquillement avec un vrai son de basse.

Encore plus petit dans le concept, certains amplis dits de poche, de la taille d’un gros briquet se branchent sur la sortie jack de vote basse et permettent de jouer au casque en se déplaçant n’importe où dans la pièce. Le plus célèbre d’entre eux reste sans nul doute le Vox AmPlug Bass, disponible en V2 pour un peu plus d’une quarantaine d’euros. La marque a aussi réalisé un casque audio intégrant directement cette technologie, le VGH-BASS.

Vox Adio Air Bass

Ce n’est ni un poste de radio, ni un petit ghetto-blaster mais bien un ampli basse. Ce modèle de bureau diffuse un son large stéréo grâce à ses deux enceintes de 3’’ en 2 x 25 watts. Véritable outil, parfaitement adapté en home-studio en plus d’être facilement transportable, il possède onze types d’amplis, quatre effets de modulation et quatre autres de spatialisation, directement accessibles en façade. On passe également à 17 amplis et 8 effets par catégorie en utilisant le logiciel Tone Room. Bien entendu, cet outil malin se transforme en interface numérique si besoin est, grâce à sa prise USB, et voit ses capacités étendues par les possesseurs de smartphones et tablettes grâce à sa fonction Bluetooth. Si vous décidez de partir en voyage, vous pouvez compter sur une alimentation via huit piles (la puissance passe alors à 2 x 2,5 watts). Bien plus qu’un petit ampli pour s’entraîner, un vrai outil créatif mobile !

Plus gros et plus lourd à la base que la tête, certes, mais tout-en-un, ce qui évite de se prendre le chou et garantit le même son où que l’on aille, le format combo a opéré sa petite révolution il y a quelques années en profitant des progrès. Ces améliorations ont aussi bien été réalisées notamment côté électronique, en effet si on regarde de plus près le Vox VX50 pour basse, on se retrouve face à un modèle d’une puissance de 50 watts dans un petit cube de 4,5 kg, enceinte comprise, et aussi côté HP car les aimants de type néodyme, puissants et moins lourds, ont contribué à alléger le poids des combos comme ceux des enceintes individuelles.

Malgré de nombreux atouts en termes d’utilisation, le format a vu plusieurs gros modèles puissants céder la place aux nouveaux stacks, et laisser se développer des versions à puissance plus faible et à taille réduite très appréciées dans le cadre de petits concerts et de sessions maison où leur conception et leurs haut-parleurs permettent malgré tout de libérer un son assez ample avec ce qu’il faut de graves.

EBS Session 30 MkIII

Marque suédoise dédiée à la basse, EBS a très vite séduit les professionnels comme les amateurs depuis sa création en 1988. Ce modèle abrite 30 watts sous le capot, ainsi qu’un haut-parleur de 8’’ + tweeter afin de restituer parfaitement le son de votre basse et du streaming audio via sa connexion Bluetooth ! C’est le plus compact de la série Session Bass Combos. Ce cube de 33 cm de côté flirte à peine avec les 7,5 kg, chose plutôt agréable pour un ampli tout-en-un nomade et connecté. On y retrouve le son EBS aux couleurs modernes avec les réglages essentiel (gain, bass, treble, volume), une sortie casque pour s’exercer en silence, ainsi qu’une sortie D.I au format XLR pour exporter le signal ligne symétrique vers une interface audio ou une table de mixage facilement.

Nux Mighty Bass 50 BT

Incarnation de la nouvelle génération d’amplis numériques ultra-complets, ce Mighty Bass de 50 watts possède un HP de taille assez réduite (6,5’’) mais dont la conception à large bande a été étudiée pour diffuser un son émulé (ampli + enceinte) un peu à la manière d’un système de sono couvrant un grand spectre fréquentiel. Véritable couteau suisse pour bassiste voyageant léger (l’ampli fait 7kg), ce modèle possède trois canaux (avec une mémoire par canal), quinze effets, un looper de 60 secondes, une égalisation complète avec médiums semi-paramétrique et huit réponses impulsionnelles d’enceintes déjà en mémoire, ainsi que la place pour en enregistrer huit autres. Bien entendu, appli et logiciel ont été pensés pour réaliser vos sons de manière ultra-personnelle, avec une tablette (via Bluetooth) comme avec un ordinateur (via USB). Tous les sons sous le coude dans un cube de 30 cm de côté, c’est tentant !

À une époque il était compliqué de se balader avec une énorme tête pour basse au risque de se casser le dos presque de la même manière qu’avec un combo, tout a changé depuis une vingtaine d’années avec l’arrivée sur le marché de modèles compacts, voire mini, d’à peine trois ou quatre kg délivrant des puissances ahurissantes (par exemple, l’EBS Reidmar 752 délivre 750 watts pour 3,8 kg sur la balance). Ces têtes sont aujourd’hui les plus prisées par les bassistes qui peuvent désormais se déplacer avec leur son personnel qui tient désormais dans un petit sac à dos, voir dans la poche de certaines housses !

Si les lampes ont souvent fait les beaux jours des guitaristes, les bassistes ont souvent eu recours à la technologie à transistors, moins fragile, plus facile à entretenir et plus légère à emporter avec soi. Bien sûr, il existe aussi des amplis à lampes pour basse, mais ces derniers sont souvent plus lourds et imposants.

En optant pour une configuration "Stack" il faut bien se renseigner sur le matériel (enceintes) auquel on se connecte dans les salles ou les studios dans lesquels on se rend. En effet, si le côté nomade et pratique de ces modèles permet de voyager léger, le résultat final dépend malgré tout de l’enceinte à laquelle on se relie. Pour cela, en dehors des histoires de watts, il faut aussi prendre en compte l’impédance de sortie de l’ampli et celle d’entrée de l’enceinte.

En effet, la plupart des amplis basse qui délivrent une forte puissance, fonctionnent en quatre ohms. Il faut donc être sûr que le nombre d’ohms corresponde. Rassurez-vous, tant que le nombre d’ohms de l’enceinte est supérieur à celui de l’ampli, vous n’abîmerez pas votre matériel. En revanche, le nombre de watts délivré par l’enceinte sera réduit.
L’avantage reste l’énorme choix d’enceintes envisageables par la suite, y compris chez des marques différentes, histoire de trouver le duo (voire le trio) gagnant.

Aguilar Tone Hammer 500

La version 500 (et une autre 700) va rendre de fiers services aux bassistes qui se déplaceront avec cette tête d’à peine 1,8 kg dans la poche de leur housse. Avec 500 watts sous 4 ohms (250 watts sous 8 ohms), ce Tone Hammer respectera le son de votre instrument grâce à un rendu transparent mais avec une petite saveur vintage plutôt agréable. Une égalisation simple et efficace (avec fréquence des médiums ajustable) vous aidera à affiner votre son sans le colorer de manière radicale. Si le résultat est assez doux, il est parfait pour le jeu aux doigts dans des registres plus smooth, son potard Drive apportera le petit grain discret supplémentaire qui aide à faire grogner vos notes, juste ce qu’il faut et parfait avec un jeu au médiator. Le choix idéal pour se familiariser avec ce type de produit sans rien sacrifier à la qualité de fabrication sérieuse réalisée dans l’usine Aguilar de New York.

EBS Reidmar 752

On attaque les choses sérieuses avec ce joli petit monstre compact et léger de 750 watts sous 2 ohms (autorisant donc des branchements de baffles 4 oms), aux réglages et à la connectique plus que complets. Ici, on dispose d’un bouton Character et d’un autre Filter pour sculpter le son de manière plus radicale en plus de l’égalisation. Cet EBS possède aussi un compresseur ainsi qu’un drive, qui réagit surtout comme une lampe qui commence à chauffer en apportant un certain grain plus que comme un véritable overdrive. Dans l’ensemble, le rendu est plutôt moderne sans pour autant sonner de manière « hi-fi ». Un bon compromis pour conserver du bas et du punch sans faire trop briller les aigus. Grâce à la boucle d’effets, vous pourrez ajouter vos pédales favorites après le compresseur, le Drive et l’égalisation. De quoi s’ouvrir à de nouvelles perspectives sonores, écoutables au casque et routables via un line out et une sortie D.I.

Vous pourrez toujours avoir une tête avec un excellent préampli de caractère, mais si l’enceinte n’est pas à la hauteur, vos efforts pour avoir un son digne de ce nom risquent de tomber à l’eau. Il faut donc faire le bon choix avec une enceinte de qualité mais aussi connaître le rendement recherché, soit un bon gros grave généreux, ou une belle dynamique avec un son un peu plus claquant qui rebondit.

Car, outre la qualité de l’aimant qui le compose et celle de la caisse qui l’abrite, le haut-parleur possède une vraie influence sur le son de la basse grâce à son… diamètre. Si les petits combos peuvent accueillir des modèles cinq, six ou huit pouces, les plus grosses enceintes destinées à relayer le son des têtes sont plus souvent équipées de HP allant de dix à quinze pouces. De nombreuses enceintes et combos accueillent aussi des petits HP supplémentaires destinés aux aigus, nommés tweeters, en général des modèles deux pouces.

Pour faire simple, on dira que plus le HP est grand, plus il diffuse des graves et que s’il est plus petit, il réagira plus facilement à la dynamique de votre jeu.

Deux grandes tendances se sont imposées depuis des décennies.
D’un côté les caissons abritant un généreux modèle quinze pouces, de l’autre des enceintes accueillant plusieurs dix pouces (des 2 x 10’’ plus compacts et faciles à déplacer, voire des 4 x 10’’ quand on ne parle pas des fameux « frigos » équipés de huit HP de dix pouces). Depuis, certaines enceintes équipées de douze pouces se sont installées sur le marché et commencent à prendre de plus en plus d’importance.

Les modèles 15’’ délivrent un grave plus ample mais possèdent une dynamique plus réduite, car l’amplitude du mouvement de la membrane est plus réduite. Ils possèdent ce côté boomer parfait pour délivrer du gros « sub » qui fait des miracles en reggae et dans des registres où le tempo est plus lent et laisse respirer les notes tout faisant résonner les basses fréquences.
Les modèles 10’’, qui réunissent donc souvent plusieurs HP dans le même caisson, délivrent certes un peu moins de graves, mais possèdent une meilleure dynamique et un médium mieux défini. Les slappeurs mais aussi les adeptes du médiator apprécieront.
Les modèles 12’’ proposent une sorte de compromis graves / dynamique, avec un joli grave et une belle réponse dans les médiums comme dans les aigus.

EBS NeoLine 115

La ligne NeoLine a été pensée dans le but de réaliser des enceintes certes puissantes, mais moins encombrantes et plus légères que les modèles classiques. Avec son aimant néodyme, cette enceinte 15’’ vous permet de diffuser un grave solide en 4 ohms pour à peine 20 kg sur la balance, et gagner des aigus via son tweeter de 2’’.

EBS ClassicLine 810

Pour les adeptes des sons et des aspects plus vintages, la série ClassicLine délivre des sonorités plutôt chaudes mais au caractère polyvalent. Ce joli frigo équipé en 8 x 10’’ avec tweeter peut encaisser jusqu’à 1 000 watts en 4 ohms. Ses nombreuses poignées et ses roulettes aideront ses propriétaires à déplacer ses 55 kg plus facilement pour mieux installer cette enceinte sur scène.

Aguilar SL 212

Série de produits à la fois performants et ultra-légers, la ligne SL a en plus le mérite de présenter des produits sexy, dont certains coloris viennent briser la monotonie de l’inévitable tolex noir. La SL 212 est le parfait compromis entre puissance (500 watts), légèreté (20,4 kg) et rendu (un grave qui tient la route et une jolie dynamique). Un choix qui plus est se trouve disponible en 4 comme en 8 ohms, ce qui va ravir tous les possesseurs d’amplis pour basse, quels qu’ils soient.

Aux côtés de la partie préampli qui donne une couleur à votre son, la connectique peut vraiment faire la différence au moment de choisir son ampli. Elle comprend certes l’entrée instrument, une potentielle sortie casque et une éventuelle entrée auxiliaire, mais surtout une ou plusieurs sorties enceintes auxquelles peuvent s’ajouter moult options comme des sorties line out ou D.I, une boucle d’effets, et parfois même une ouverture sur le monde numérique via une prise USB.
Autant de possibilités qui jouent un rôle primordial dans votre choix final.

Les sorties enceintes : quand l’ampli en possède plusieurs, le musicien peut réaliser des combinaisons gagnantes comme un 1 x 15’’ et un 4 x 10’’ ensemble, par exemple.
La boucle d’effets : elle permet de faire passer des effets de traitement, modulation ou spatialisation après le préampli, chose pratique quand l’ampli possède un son saturé qui reste en début de chaîne et est traité par la suite.
La sortie line out : elle permet de livrer le son direct du préampli pour l’envoyer vers une console, mais il faudra en revanche passer par un boîtier direct, ou, qui sait, un autre ampli ou un ampli de puissance.
La sortie D.I : comme la sortie line out, elle permet de se rendre directement vers une console, mais en mieux car le signal est à la bonne impédance et ne nécessite aucun boîtier intermédiaire. De plus, certaines sorties possèdent une émulation d’enceinte qui aide à livrer un son plus crédible, surtout quand on utilise une saturation.
La prise USB : elle peut avoir plusieurs fonctions suivant la manière dont est réalisée la partie numérique de l’ampli. Outre des potentielles mises à jour d’émulations ou d’effets embarqués, elle peut aussi permettre de gérer des chaînes d’effets ou d’autres sons grâce à des logiciels ou des applications dédiées voire de transformer votre ampli en interface numérique pour vous enregistrer directement dans votre ordinateur.

EBS MicroBass 3

Le MicroBass 3 est un préampli basse analogique professionnel à deux canaux, spécialement conçu à partir de composants de premier choix. Employant des technologies tirées des célèbres têtes d'ampli HD360 et Fafner II de la marque, le MicroBass 3 fonctionne au même niveau de signal qu'une console de mixage professionnelle, permettant de l'utiliser avec n'importe quel amplificateur de puissance. Capable d'accepter toutes les basses grâce à son impédance de 10 Mohms, la section de préamplification comporte deux canaux, Clean et Drive, qu'il est possible de faire fonctionner en série ou en parallèle. Les deux sorties XLR peuvent être employées de deux manières : soit comme sorties indépendantes, ce qui permet de récupérer un signal post EQ sur l'une, pré EQ sur l'autre, soit comme sorties stéréo, en particulier lorsque la boucle d'effet est utilisée en mode stéréo. Véritable station de travail en studio comme sur scène, la MicroBass 3 embarque un accordeur et un compresseur identique à celui présent sur les amplis de la marque. Ses nombreuses fonctionnalités (type de gain, type de son, bright ...) permettent de sculpter votre son comme vous le désirez.