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Comment choisir un casque audio ? Suivez le guide !
Casque hifi ou casque studio ?
L'usage majoritaire des casques audio reste l'écoute nomade pendant les transports et les mélomanes les apprécient également pour l’isolation qu’ils procurent. Pour les professionnels du son cependant, il existe des modèles particuliers appelés casques de monitoring (studio) qui ont été développés pour servir d’outils de contrôle et d’écoute analytique dans les processus d’enregistrement comme au cours des sessions de mixage ou de mastering. Des modèles intra-auriculaires serviront également aux musiciens qui veulent bénéficier d'un retour personnalisé lors de leurs sessions d'enregistrement ou en concert à travers les In-Ears. Scène, studios, home-studio : autant d’usages pour autant de casques et parmi eux, se trouve certainement le vôtre ! Laissez-vous guider pas à pas pour choisir le casque studio qui correspond à toutes vos attentes.
Pourquoi utiliser un casque studio pour le Home Studio / MAO ?
Un type d'écoute différent
Le casque propose une écoute intracrânienne dont la caractéristique est de percevoir des sources sonores virtuelles destinées à une oreille, et non perçue par l'autre. En écoutant au casque, les mouvements du corps (et donc de la tête) n'ont aucune influence dans la localisation de la source, contrairement à l'écoute naturelle face à des enceintes. Le casque crée donc une situation artificielle en séparant les deux canaux et surtout en envoyant certains sons dans une seule oreille. En effet, avec deux enceintes, chaque oreille capte en partie le son des canaux gauche et droit. Ces différences de temps et d’intensité interaurales nous permettent de localiser les sources sonores dans l’espace, ce qui est plus proche de la situation réelle du monde acoustique. Les moniteurs de studio restent donc une référence en matière de mixage et de mastering car s’ils sont moins sensibles et précis que les casques, ils sont plus fiables pour l’image stéréo.
En complément d'enceintes de monitoring
Il en découle que la perception du niveau des instruments sera différente au casque par rapport aux enceintes de monitoring, il sera plus difficile de régler correctement les réverbes et la fatigue auditive se fera plus sentir avec un casque, surtout fermé. Par contre, c’est souvent grâce au casque qu’on pourra avoir un meilleur contrôle des basses, même si les casques fermés mettent parfois en avant les graves de façon excessives, on les entend mieux mais pas forcément au bon niveau. Le casque reste malgré tout une composante essentielle de l’équipement de son home-studio en permettant d’abord de s’isoler acoustiquement pour des activités musicales à toute heure du jour et de la nuit, et en obtenant ensuite un son équilibré sans avoir besoin d’un traitement acoustique dans la pièce où l’on travaille. Enfin, même avec des enceintes, le casque servira de référence en cours de mixage pour la bande passante, la définition et la qualité des timbres et ce, pour un tarif à qualité égale beaucoup plus abordable qu’une paire d’enceintes. L’idéal étant bien sûr, de pouvoir disposer des deux !
Quelles différences entres les casques ?
Casque audio ouvert ou fermé ?
Qu'est ce qu'un casque audio fermé ?
Les casques fermés du type Vox VH-Q1 Blanc sont utilisés par les ingénieurs du son pour s’isoler du bruit extérieur et / ou s’affranchir d’une acoustique médiocre afin de contrôler l’enregistrement ou le mixage en cours.
Quelle différence avec un casque ouvert ?
Les casques ouverts destinés plutôt au mixage et au mastering ajoutent une grille d'aération sur leur face externe comme le Shure SRH1440. L'air circule librement, le son est moins comprimé et l'utilisation moins fatigante. En contrepartie, l'isolation acoustique est réduite et les basses fréquences peuvent être affaiblies.
Casque semi-ouvert
On trouve aussi le type semi-ouvert comme le Mackie MC-350 où la coque des écouteurs est légèrement ajourée pour soulager l’ingé-son qui peut être fatigué par l'isolement dû à un modèle fermé.
Casque audio ou écouteurs in-ear ?
Les intra-auriculaires (In-Ear en anglais) sont appréciés principalement pour leur utilisation nomade, et recouvrent une grande variété de produits qu’on peut diviser en deux catégories : les semi-intras qui ne pénètrent que peu dans le canal auriculaire et les vrais intras comme les Shure SE846-CL translucide qui y pénètrent profondément, au moins par l'intermédiaire de l'adaptateur en silicone correspondant à divers diamètres de canal auriculaire dont ils sont dotés. Pour les professionnels de la scène (musiciens, chanteurs, etc.) qui ont besoin de retours d'oreille (In-Ear monitors), la solution idéale consiste en une prise d'empreinte et un moulage du canal auriculaire de celui auquel il est destiné mais pour beaucoup d’utilisateurs, il faudra se contenter de choisir entre quelques tailles d’adaptateurs.
Les casques Bluetooth et réducteur de bruit
Certains casques audio comme le MC-40BT de Mackie s'utilisent sans fil, alimentés par des piles ou des batteries rechargeables et équipés d'un récepteur Bluetooth ou Wi-Fi pour communiquer avec une base reliée à la source audio.
Le principe du casque à réducteur de bruit de type Korg SC-Q1 est simple : le bruit ambiant est capté par un microphone à l’extérieur du casque puis un processeur l’analyse et l’élimine en appliquant un signal exactement opposé (ou en opposition de phase). Ainsi, les deux signaux sonores s’annulent Les casques à réducteur de bruit ont généralement besoin d’une alimentation électrique (une pile, le plus souvent).
Quel casque studio pour jouer, enregistrer ou mixer ?
Quel casque studio choisir ?
L’essentiel des casques de monitoring ouverts ou fermés utilisés en studio seront de type dynamique. Ils sont peu onéreux et performants dans les fréquences basses. Ils conviendront parfaitement à la plupart des activités d’enregistrement et de mixage. Cependant, ils sont peu adaptés aux usages nomades. D'abord, ils sont souvent gros et pas très pratiques et leur impédance plutôt élevée engendre des niveaux de volume faibles et un son dégradé sur smartphone. À l'inverse, il est déconseillé d’utiliser un casque nomade pour mixer. Pour une approche plus autonome et nomade, un casque de monitoring Bluetooth permettra de se passer de connecteur filaire, d’offrir un micro intégré et des commandes en accès direct. Quand on a goûté à la liberté de mouvement, difficile de revenir au filaire. En contrepartie, il faudra se soucier de l'usure de la batterie, sachant que la plupart des modèles ne permettront pas d’en changer. Aujourd'hui, la majorité des casques BT emploient au moins du Bluetooth 4 et certains sont compatibles avec des codecs haute définition comme le LDAC de Sony (jusqu'à 24 bits 96 kHz avec un débit max de 990 kbps) ou l'AptX HD (24/ 48) qui permettent la lecture à une qualité très élevée.
Je veux enregistrer en studio sans avoir de fuites sonores
Dans un petit espace comme celui d’un home-studio, la solution est évidemment de prendre un casque fermé comme le Mackie MC-100 qui empêche notamment le phénomène de la « repisse » du microphone vers la capsule et à l’inverse, isole l’auditeur de l’extérieur par une coque souvent épaisse.
Je veux mixer et pouvoir converser avec mon entourage
Dans ce cas il faudra se diriger vers des modèles ouverts de type Shure SRH 1440 voire semi-ouvert avec le S4X d’Ollo Audio. Autre avantage, les oreillettes du S4X sont pivotantes à 360°, idéal pour suivre les discussions en studio sans ôter son casque !
Quel système audio pour la scène ?
Pour la scène, les critères sont différents et on privilégie les écouteurs intra-auriculaire dont le but est de remplacer les enceintes de retour appelées « bains de pied » qu’on plaçait devant chaque musicien. La forme des oreillettes des In-Ear monitors s’adapte à la morphologie de l'oreille, apportant une réduction de bruit plus efficace, un meilleur confort et une plus grande discrétion. D’autre part, les in-ear monitors produisent un son qui s'avère plus analytique et complexe que sur de simples écouteurs intra-auriculaires grand public en apportant une profusion de détails supplémentaires.
Je veux entendre le mix de retour sur scène
L’intra-auriculaire semble le transducteur le mieux adapté à cette situation. Le gros avantage des « In-Ears monitors » est leur discrétion et leur légèreté, on peut les utiliser partout à l’image du Shure SE 535- CL translucide qui dispose de deux voies et trois micros transducteurs. Leurs membranes sont potentiellement beaucoup plus réactives et peuvent donc offrir un son mieux défini. Ils peuvent être aussi isolants par rapport à l’environnement sonore que des casques fermés.
Je veux un casque pour faire du DJing
Pour le DJing, un casque se doit d’être confortable pour les longues heures de prestation mais aussi très robuste pour résister aux manipulations de toute une soirée. Le Red Wave Carbon de Numark semble parfaitement adapté pour cet usage. Il possède un grand confort grâce au rembourrage de ses larges oreillettes de 50 mm et de son arceau en similicuir rouge et noir. Il offre un câble de 3 mètres connecté à un seul côté du casque et ses oreillettes peuvent pivoter à 180° afin de simplifier l’écoute et se replier pour le transport.
Avec son nom d’origine espagnole « Casco » signifiant crâne, le casque audio se classe dans la famille des transducteurs, au même titre que les micros ou les enceintes, c’est-à-dire des appareils munis d’un dispositif de conversion pour passer d’un domaine en un autre. En l’occurrence pour le casque, il s’agit de transformer un signal électrique en un signal acoustique. Électroniquement, les écouteurs sont caractérisés par leur impédance (résistance électrique) exprimée en ohms (Ω), la puissance qu'ils peuvent diffuser est mesurée en milliwatts (mW), la bande passante ou bande de fréquence est exprimée en Hertz (Hz) et leur sensibilité est exprimée en décibel par milliwatts (dB / mW).
Le casque électrodynamique
La plupart des transducteurs d’entrée jusqu’au haut de gamme auxquels vous aurez affaire sont des casques électrodynamiques. Ce sont les plus faciles à fabriquer avec un coût raisonnable et des performances élevées. Dans ce type de modèle, un courant électrique apporté par la sortie casque d’un périphérique audio est amené dans la bobine de fil de cuivre qui entoure un aimant placé à l’intérieur de chaque écouteur. Les variations de ce courant modifient en permanence le champ électromagnétique ce qui provoque la vibration d'une fine membrane de plastique, qui met alors en mouvement les particules d’air environnantes.
Le casque électrostatique
Les casques électrostatiques sont en général plus onéreux et réservés aux audiophiles. Ils fonctionnent à la manière des micros à condensateur grâce à une membrane plane très fine placée entre deux grilles en opposition de charges qui est soumise à une tension continue. Les casques planaires magnétiques, également désignés sous les termes de « casque magnétique plan », « Planar Magnetic » ou « casque orthodynamique » sont encore plus rares. Ils forment la troisième catégorie de transducteurs qui met en œuvre une membrane de grande surface, placée entre deux puissants aimants qui mettent directement celle-ci en mouvement.
Les 10 critères techniques pour bien choisir son casque
Typologie, couplage auriculaire
Le couplage circum-auriculaire ou péri-auriculaire veut dire que le coussinet du casque enveloppe entièrement l’oreille (c'est le plus confortable), alors qu’un couplage supra-auriculaire signifie que le casque se pose tout simplement dessus. Dans le cas d'un casque supra-aural, les écouteurs fixés à un arceau réglable (ou serre-tête) reposent sur les cartilages des oreilles avec les coussinets qui servent de protection. Le type intra-auriculaire enfin, est un casque qui s’introduit directement dans le conduit auditif.
Les oreillettes
L’oreillette est constituée de différents matériaux comme le cuir, le velours et renforcé éventuellement par des coussinets en mousse à mémoire de forme et recouvertes de velours. Les oreillettes sont généralement circulaires, pivotantes, avec une rotation à 180º voir 360º et parfois pliables.
Le confort
Comme on passe beaucoup de temps avec son casque, il devra être confortable et robuste. Ni trop lourd, ni trop oppressant, il doit pouvoir se faire oublier lorsque c’est nécessaire et n’introduire aucune gêne physique à la longue, ce qui dépend de plusieurs éléments constitutifs comme l’arceau, les coussinets, le tissu de revêtement employé et le type de serrage autour de la tête. La pression exercée par l'arceau entre en particulier en ligne de compte. Si elle est forte, l'appui des écouteurs sera ferme et le casque menacera moins de chuter mais une pression trop forte peut gêner.
La bande passante
Elle représente la plage de fréquences couverte par le casque, du grave à l’aigu et doit être mise en perspective avec la bande passante audible de l’oreille humaine qui va de 20 Hz (son le plus grave) à 20 kHz (son le plus aigu). En deçà des 20 Hz, ce sera les infrasons et au-delà des 20 kHz, les ultrasons. Pour du monitoring la courbe de réponse en fréquences du casque devra être la plus plate possible.
La distorsion
Elle mesure l'introduction d'un bruit produit par un dispositif sur un signal sonore qui transite à intérieur. Plus elle est faible, mieux c'est. Une distorsion inférieure à 0.2 % sera suffisante.
La sensibilité
La sensibilité généralement mesurée en dB / mW peut être assimilée au rendement et traduit le niveau sonore maximal qu'un casque est capable de fournir à partir d'une puissance donnée (1 milliwatt du signal électrique). Par exemple, un casque dont la sensibilité atteint 110 dB SPL (Sound Pressure Level) demande moins d'énergie qu'un casque de 95 dB pour atteindre un niveau sonore égal.
Quelle impédance pour un casque studio ?
L'impédance mesurée en ohms (Ω), exprime la résistance du casque au courant électrique alternatif qui le traverse. Plus sa valeur est élevée, plus le casque réclame de la puissance pour restituer un volume sonore égal. Un casque dont l'impédance est supérieure à 50 / 60 ohms est normalement destiné à être branché sur un préampli ou tout autre équipement audio, dont la sortie casque fournit une tension électrique suffisante. À contrario, les casques de 16 ou 32 ohms conviendront mieux aux smartphones / tablettes, dont la puissance de la sortie casque ne dépasse pas en général quelques dizaines de milliwatts. Si vous branchez un casque de forte impédance sur votre smatphone, vous obtiendrez un son faible, même au volume maximum, et l'autonomie de la batterie sera nettement réduite.
Le type de diaphragme / membrane / transducteur
Le diaphragme ou transducteur est une mince membrane située à l’intérieur des écouteurs, au dos de laquelle est collée une bobine de cuivre cernée par un aimant. Elle vibre et produit du son lorsqu’elle est mise en mouvement. Si les transducteurs embarqués dans les casques audio sont bien plus grands que ceux des écouteurs (< 10 mm), de 30 à 60 mm de diamètre en général, c’est que la distance avec le tympan est plus importante et qu’il faut compenser l’atténuation exponentielle de l’intensité sonore. Les diaphragmes sont conçus à partir de matériaux variables. Ils peuvent être fabriqués en matière plastique (mylar, polyester) ou en métal (aluminium, titane, béryllium). Moyennement rigide et naturellement bien amortie, la membrane en plastique résonne peu et délivre un son doux, facile à écouter, auquel on peut reprocher un manque de rigueur dans les hautes fréquences. Au contraire, les membranes métalliques sont rigoureuses dans la restitution du haut du spectre audio, mais souffrent de résonances qui durcissent la restitution, notamment à fort volume. Une membrane en mylar peut être striée pour réduire les ondes stationnaires.
Le type de câble, sa longueur, ses connecteurs
La majorité des câbles mesurent entre 1 et 3 mètres selon la typologie ou l’usage du casque. Idéalement, il vaut mieux privilégier ceux dont le câble est amovible. Une fois détérioré, il suffira d'en changer pour continuer à utiliser son casque. Le câble du casque peut être droit ou en spirale (torsadé). Il doit être assez long pour atteindre la prise jack où vous souhaitez le brancher et beaucoup de modèles sont proposés avec des longueurs insuffisantes. Pour les connecteurs, on trouve du jack 3,5 mm pour se brancher sur des ordinateurs ou des smartphones et du jack 6,35 mm dont la prise est plus grosse pour se relier à des interfaces audio, amplis, table de mixage et périphériques divers. Dans la majorité des cas des adaptateurs serons fournis dans le packaging pour passer d'un usage à l'autre. Attention toutefois car ces adaptateurs peuvent être différents d’une marque à l’autre (ce serait trop simple !) parfois ils seront à vis, d’autres fois non.
Les accessoires
Dernier point, qui n'est pas des plus techniques, mais non négligeable lors de l'usage de votre casque en studio : les accessoires ! Suivant les modèles, on pourra se procurer divers accessoires avec son casque comme des adaptateurs jack, un support mural comme le K&M 16311, des câbles de rallonge, des paires d’oreillettes de rechange, des embouts en mousse pour intra-auriculaires, une housse de transport, etc.
Qui a inventé le casque audio ?
Les origines et évolutions
En 1919, Nathaniel Baldwin développe dans sa cuisine l’ancêtre du casque moderne qu’il vend ensuite à l’armée navale américaine. En 1937, la société allemande Beyerdynamic produit le premier casque dynamique à bobine mobile le DT-48 qui sera fabriqué jusqu’en 2012, subissant seulement quelques légères modifications. Le fabricant Autrichien AKG (Akustische und Kino-Geraete gesellschaft) lance après la seconde guerre mondiale le K120 et en 1958, John C. Koss, un jazzman de Milwaukee sera à l’origine du SP-3, premier casque permettant de profiter de la stéréo. Un an plus tard, la société japonaise Stax Industries conçoit une membrane d’une finesse exceptionnelle (quelques microns) prise en sandwich entre deux plaques métalliques traversées par les signaux électriques chargés en permanence par un courant. Le premier écouteur électrostatique SR-1 est présenté à Tokyo en 1959 lors d’un show télévisé et dix ans plus tard, l’ESP-6 distribué par Koss deviendra le premier casque électrostatique américain. C’est en 1979 que Sony lance son célébrissime Walkman qui révolutionne l’écoute de la musique en association avec le casque MDR-3L2 (qui signifie Micro Dynamic Receiver) fourni avec le baladeur. C’est à cette époque que le casque audio délaisse le format exclusivement circum-aural où l’oreillette recouvre l’oreille pour un format supra-aural qui se pose contre sans l’entourer. Le casque devient alors abordable pour le grand public.
Technologies et innovations pour aller plus loin
Chez Sony, le MDR-V6 est un casque pliable circum-auriculaire, qui a obtenu un grand succès auprès des professionnels du son en régie ou en plateau radio. Lancé en 1985, il est devenu une référence dans sa catégorie pour le mix, le monitoring et les applications broadcast. Ses coques fermées abritent des haut-parleurs de 40 mm pourvus d’un aimant en samarium-cobalt, matériau remplacé plus tard par le néodyme. Pour la démesure, le Sennheiser Orpheus HE90 avec son ampli à lampes HEV90 (Classe A) produit seulement à 300 exemplaires en 1991 disposait de transducteurs électrostatiques intégrés dans de somptueuses coques en hêtre lamellé et valait 15 000 $. Ce bijou a été lui-même rapidement surpassé par l’Orpheus HE1 au tarif de 59 900 € ! En 2010 Shure présente les dual driver SE425 et triple driver SE535 à l’International Consumer Electronics Show (CES). En 2011, le MDR-DS7500 de Sony a été le premier casque du secteur doté d'un son Surround numérique, à reproduire un champ sonore 3D. Au Namm Show de la même année, Shure introduit les casques SRH940 et SRH550DJ, les Earphones SE215 et le système de retour personnel PSM 1000.
Le meilleur casque au monde ?
Lancé en 2013 pour 450 €, le Shure SRH-1540 est considéré comme l’un des meilleurs casques fermés au monde. Il est aussi bon en hi-fi qu’en monitoring. Symbole à la fois de l’Europe et des préoccupations environnementales, Ollo Audio, une jeune marque slovène, fondée par Rok Gulič, et suscite un intérêt grandissant. Ses casques de monitoring S4X et S4R construits à la main dans une petite ville des Alpes, sont fabriqués à partir de matériaux issus de ressources durables. Le Korg SC-Q1 quant à lui, dispose d'une isolation acoustique passive doublée d'une annulation de bruit active grâce à des microphones situés à l'intérieur et à l'extérieur de l'écouteur qui suppriment avec précision une large gamme de fréquences et s'ajustent automatiquement en fonction de l'environnement sonore extérieur. Il est particulièrement adapté aux environnements bruyants comme ceux des DJ sets.
